POURQUOI MUSCLER SON PERINEE?

Voici ou se situe cet ensemble de muscles et pourquoi il faut le tonifier.

Zone anatomique présente chez les deux sexes, essentielle et pourtant peu connue !

C'est un ensemble de muscles de l’entre-jambe, qui occupe l’espace inférieur du petit bassin. Structure de soutien des organes pelviens (intestins, rectum, vessie, utérus, prostate..), appelé aussi de fait «plancher pelvien». (voir tracé en rouge)

 

Ce «hamac» pelvien peut être étiré ou déchiré lors de l’accouchement.

La rééducation périnéale est maintenant presque toujours prescrite après un accouchement.

Ce plancher peut être fragilisé à la ménopause, à cause de la baisse d’oestrogènes qui provoque un relâchement des tissus.

Certaines pratiques sportives ne sont pas tendre avec lui (sports d’impacts, poussées abdominales mal exercées..)

La constipation chronique peut aussi l’affaisser par des poussées trop violentes vers le bas. 

 

Tout cela peut avoir pour résultat de l’incontinence urinaire (1) voire fécale.

Plus de 3 millions de français concernés, tout âges et sexes confondus. Phénomène lié à des descentes d’organes : le prolapsus génital . 

C'est à dire la descente d’un ou plusieurs organes situés dans la cavité pelvienne. Ce phénomène concerne surtout les femmes après 45 ans et affecte principalement la vessie, l’utérus ou le rectum.

 

Raison de plus, pour mettre en place certaines règles de base : 

-  Eviter les hyper-pressions abdominales causant une pression du ventre vers l’avant et donc des organes vers le bas, 

-  Prendre conscience de la nécessité d’un bon positionnement du dos,

favoriser les positions étirées au niveau de la colonne vertébrale, 

-  Verrouiller le périnée pendant l’effort, 

-  Ne pas bloquer sa respiration. 

 

Préserver et muscler notre périnée est donc une notion incontournable du bien-être, de la santé et aussi d’une sexualité épanouie... 

L’enjeu est aussi de maintenir ce «capital santé» dans le temps.

                                                                                                                    

(1) Source : rapport sur l’incontinence urinaire remis au Ministère de la santé français en 2007